Depuis la fin des années 30, les sudios Disney ont su se renouveler en quétaineries. Qu'on pense à Blanche-Neige, à Bambi, à la Petite Sirène ou à Pocahontas, leurs films d'animation sont tous construits sur le même moule: un synopsis à l'eau de rose, une fin heureuse où les héros vivent heureux jusqu'à la fin des temps, un ton légèrement moralisateur et des petites chansons (généralement pour établir la mission du héros, pour dévoiler le plan du méchant, pour révéler l'amour des protagonistes, sans oublier la chanson amusante du sidekick rigolo)... Mais si ces longs métrages sont voués à un public enfant, c'est avec une certaine gêne que j'avoue toujours aimer ces films aujourd'hui. Après tout, j'ai grandi pendant l'âge d'or des productions 2D des studios Disney. Alors même si mon regard adulte ne visionne plus ces films du même oeil, ceux-ci conservent une valeur sentimentale pour moi.
Parmi les films les plus quétaines de Disney, mon préféré serait Beauty and the Beast. On connaît tous l'histoire: la belle jeune femme qui est tenue captive dans un château par une bête affreuse et qui finit par tomber amoureuse de celle-ci, brisant de ce fait le sort qui maintenait le beau prince sous l'apparence de la bête. Pour moi, il s'agit de l'ultime classique de Disney que j'aime encore réécouter de temps en temps. Mais je n'ai pas besoin de vous dire à quel point ce film est quétaine. En fait, je n'ai qu'à vous le montrer, avec un extrait chanté (dans la version française en plus!):
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